Préproduction

Chez J2S

Le dilemme du DSI : enjeux et stratégie pour l’adoption d’une solution logicielle adaptée aux besoins métiers

J’ai commencé ma carrière professionnelle comme développeur. Le hasard a fait que mon premier stage d’informatique a été fait sur un Apple Macintosh. À cette époque, ces machines ne courraient pas les rues1. Et pour moi, qui m’étais initié au développement sur un ZX 812, cette machine incarnait un rêve : puissance, ergonomie, interface graphique !!! L’aventure a continué avec la création d’une entreprise dont le but était de fabriquer un logiciel de base de données en texte intégral — Phraséa —. (L’objectif initial était de pouvoir chercher dans de grandes masses de textes juridiques, textes peu structurés par essence.)

Développer un logiciel, hier et aujourd’hui

Développer un logiciel alors, c’était partir d’une feuille blanche, seul·e ou presque. Pas d’Internet, nous trouvions l’information dans les documentations comme les rares Inside Macintosh. Ou dans les livres (voir ci-après deux exemples issus de longues fouilles archéologiques); je pense alors à la librairie spécialisée Le monde en « tique » à Paris, qui existe toujours d’ailleurs. Et surtout, il fallait tout développer, même le moteur de base de données, même le traitement des images, de la prise en compte des différents formats de fichiers jusqu’à l’affichage.

Ce livre m’a bien aidé à mettre en œuvre les index de la base de données !

Le monde a changé : Internet est partout, le logiciel Open Source s’est développé. Concevoir un logiciel aujourd’hui est différent.

Bien sûr, il est toujours nécessaire de développer. Mais nous disposons d’un accès facile à une incroyable multitude de composants, souvent gratuits. Qu’il s’agisse de moteurs de bases de données, de librairies traitant les formats graphiques, les aspects réseau, de composants simplifiant l’écriture des interfaces utilisateurs, des documentations ou des exemples en ligne, du partage d’informations entre développeurs… Concevoir un logiciel aujourd’hui, c’est d’abord faire son marché. Puis développer ce qui manque ! Attention, cela ne veut pas dire que c’est plus simple. Les solutions actuelles sont incroyablement plus complexes. Et Simple Workspace ne déroge pas à la règle.

Recherche d’une solution

Pour répondre à une problématique en entreprise aujourd’hui, si on cherche la solution idéale, on peut avoir l’impression de partir à la quête du mouton à cinq pattes (ou du dahu voire du Yéti3, comme vous préférez). En effet, le travail d’analyse du besoin génère souvent un inventaire à la Prévert4. Si vous ne parvenez pas à trouver ces animaux fantastiques, que faire ?

Il peut être envisagé de réunir les besoins fonctionnels pour essayer de prendre en charge chaque groupe. La quête animalière se simplifie donc et finit toujours par aboutir. Mais au lieu du mouton tant espéré initialement, vous vous retrouvez avec un troupeau : un logiciel différent pour chaque groupe de besoins, vous êtes en mode silo. Et cette stratégie a ses limites : les besoins fonctionnels, souvent, se recouvrent ou bien, mettre en œuvre des logiciels différents multiplie la complexité du projet.

Une alternative peut être de choisir de développer la solution soi-même. Ce choix est séduisant, mais l’engagement est à la hauteur de l’ambition. Attention à la dette technique qui en découle  !

Il existe une autre voie.

Au même titre que lorsque l’on développe un logiciel aujourd’hui, on assemble des composants, pour répondre à une problématique globale, il est possible d’assembler des briques fonctionnelles. Plutôt que d’être en mode tout ou rien avec le mode silo, il est aujourd’hui possible de descendre au niveau de l’usage. Ce mode Lego ouvre la voie à toutes les combinaisons possibles.

  • L’éditeur de logiciel pourra proposer aux prospects qui ont des besoins spécifiques leur solution agrémentée de la brique manquante.
  • La société équipée d’un outil historique pourra là aussi intégrer le composant nécessaire pour répondre à un nouveau besoin, sans remettre en cause la totalité des processus.
  • L’entreprise qui part de zéro pourra faire son marché et choisir chaque composant qu’il n’y aura plus qu’à assembler pour former la solution finale. Au final, les utilisateurs ne voient qu’une seule solution.

Simple Workspace propose cette souplesse nativement.

Tout d’abord, il peut être utilisé comme solution « hébergeante ». Simple Workspace est un portail d’applications qui a vocation à en accueillir de nouvelles. Applications qui peuvent d’ailleurs être spécifiques : développer une application Simple Workspace est un objectif plus raisonnable que de vouloir écrire une solution dans sa totalité !

Comme le gant de toilette, Simple Workspace peut fonctionner dans l’autre sens. Retournez-le et intégrez à votre solution les briques qui vous manquent, comme le chemin de fer imagé, par exemple. Vous aurez alors accès à la puissance de nos outils d’automatisation de la mise en page dans Adobe InDesign Serveur.

Je vous le dis, c’est à la carte !

Vous le voyez, nous sommes des experts : quelle que soit votre situation, nous pouvons vous aider. Contactez-nous : nous serons ravis d’échanger.

Jean-Yves Jourdain

JY. Jourdain

Cofondateur de J2S


  1. Vous me direz que même aujourd’hui, il est rare de voir un ordinateur courir dans la rue. ↩︎

  2. Son créateur, Clive Sinclair, vient de mourir↩︎

  3. Il existe , mais il n’est pas facile à trouver. ↩︎

  4. Expression en lien avec Inventaire, dans Paroles , de Jacques Prévert. ↩︎

(Article Chez J2S du 5/11/2021)